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ALLIANCE REPUBLICAINE DE PROGRES

VOTER, C’EST CHOISIR ET PARFOIS RENONCER A CERTAINES TENTATIONS !

20 Avril 2012 , Rédigé par Patrick CLEMENT

 

    Lequel choisir parmi nos dix candidats ? Mes appréciations, en exclusivité :

-          Jacques CHEMINADE : Un original ; des idées, plein d’idées, parfois lumineuses quant à l’avenir de l’humanité, mais une candidature excentrique finalement qui mériterait une thérapie tant il est étonnant de juxtaposer une telle intelligence avec un tel décalage par rapport à la réalité politique – que cherche-t-il dans ce périple ?

 

-          Philippe POUTOU : un brave type, bon camarade certainement, mais juste là pour attirer notre attention sur la réalité du plancher des vaches, et cela peut parfois faire du bien, avec une seule ambition finalement, marquer les esprits, car pour le projet politique, on connait, et on sait où cela nous a menés et où cela nous mènerait de nouveau

 

-          Nathalie ARTHAUD : une enragée, convaincue, et qui arrive à séduire par le caractère entier de ses interventions, de son engagement sincère, mais qui fait froid dans le dos par son programme lui aussi « déjà vu », oubliant que l’homme révèle sa véritable nature dans la liberté individuelle comme dans l’emprise communautariste, pour le meilleur et le pire – dans un cas, le pire, on peut lutter contre, dans l’autre, c’est beaucoup plus difficile d’en sortir

 

-          Nicolas DUPONT-AIGNAN : un croisé de la France libre manquant curieusement encore de maturité et de recul sur la réalité politique , économique et social du passé récent de notre pays, et en outre obligé de chercher en permanence le buzz pour se faire connaître, reconnaître ; manque encore de hauteur de vue pour voir le monde tel qu’il est avec ses contraintes structurelles et ses marges d’évolution possible, mais non dénué de conviction

 

-          Eva JOLY : une erreur de casting, symbole finalement de son mouvement écartelé par des aspirations diverses, voire parfois contradictoires, et qui n’aura jamais su par conséquent trouver le bon timing, malgré de bonnes intentions, et qui aura également fini en désespoir de cause, pour exister, par faire le jeu de ceux qui ont les mains eux aussi pleines de confiture ; l’idiote utile, aurait-on commenté par le passé

 

-          François BAYROU : un croyant… en lui-même, et avec la foi chevillée au corps, mais affublé d’un programme manquant d’âme à force d’être insipide pour espérer plaire à tous ; l’œcuménisme, c’est bien mais ça demande de définir quelques dogmes pour séduire les foules – pour croire, il faut donner à voir le salut et la façon d’y parvenir

 

-          Jean-Luc MELENCHON : un « Born again » qui, après avoir fui le parti socialiste et être resté sur le pas de la porte du parti communiste - le Bayrou de la gauche de la gauche qui croit en sa propre étoile - ne fait que surfer sur ses qualités de tribun en s’étant convaincu de la voie à suivre, quitte à ce qu’elle ne soit jamais suivie au risque de ressembler à un certain… Jean-Marie LE PEN dans le même entêtement ; mais derrière le masque de la résurrection collectiviste, le souvenir des désillusions passées nous revient là encore en mémoire

 

-          Marine LE PEN : une « échappée belle » à qui il a manqué quelques kilomètres pour pouvoir affirmer son style et qui hésite encore entre nationalisme et collectivisme au risque de nous faire perdre la boussole nous faisant croire que le Nord et le Sud, c’est finalement la même direction ; du potentiel donc mais doit encore confirmer son chemin qui ne peut pas emprunter aux uns et aux autres sans risque de se perdre et doit se détacher de ses réflexes un peu infantiles face aux attaques personnelles, certes blessantes, mais qui sont le lot de la lutte politique, surtout quand on sort des sentiers battus

 

-          François HOLLANDE : un mec sympa, voire débonnaire, qui un jour découvrit … l’ambition, obligé alors de forcer sa nature pour incarner le modèle du père spirituel, François MITTERRAND, mais qui est loin d’en avoir le cynisme et l’esprit calculateur, et c’est ce qui le sauve des eaux saumâtres ; une révélation sur le tard en somme, un peu poussive et inattendue après la chute du héros mis à nu…, qui aurait mérité mieux s’il avait su changer les tables de la loi socialiste en adoptant le credo social-démocrate avec conviction et non soumission à la force du plus offrant ou du plus menaçant, mais qui oblige au respect pour la fidélité à la stratégie choisie et suivie, ce qui n’est pas forcément suffisant pour gouverner un pays

 

-          Nicolas SARKOZY : un écorché vif, pour avoir cru pouvoir s’affranchir de ceux qui l’avaient fait Roi, se croyant au-dessus de la mêlée terrestre par l’onction divine… du suffrage universel pourtant, et découvrant, curieusement de manière tellement naïve, la dureté de l’âme humaine à son endroit ; une nouvelle preuve que le pouvoir rend aveugle mais avec l’espoir qu’en recouvrant finalement la vue, la vision vécue de l’enfer ne lui donne enfin la clairvoyance de la réalité selon laquelle les bonnes intentions ne mènent pas nécessairement au paradis mais qu’au contraire c’est la force de ses convictions, solidement ancrées dans la réalité quotidienne, qui peut seule mener à l’espérance d’un monde nouveau en perspective – donc en projection tendancielle - du monde idéal rêvé, qui porte en lui l’étincelle de vie sans jamais l’éteindre mais sans  assouvir le feu sacré qui brûle en l’homme

 

Voilà un « encadré » de nos candidats.

J’enrage de voir notre pays, le pays de mes aïeux, de nos ancêtres, livré au déni de réalité. Une immigration qui dénature de manière trop brutale la France, et pas seulement la France ; des dérives d’une économie qui remettent en cause un ordre naturel de notre mode de vie. Le veau d’or qui côtoie les croyances obscures et les lâchetés les plus naïves ou les plus calculées.

Où est la vérité, l’équilibre, le beau, l’espoir ? Elu, qui que tu sois, redonnes-nous le goût à la vie par un espoir d’une société, d’une civilisation, qui redonne du sens à notre présence, à notre pays, à notre monde, à notre univers.

Vaste ambition ! Nicolas, veux-tu essayer ? Tu le jures, cette fois… !!!

 

Patrick CLEMENT

Boulogne, le 20 avril 2012

 

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