UNE LETTRE AU PEUPLE FRANÇAIS... BIEN ! MAIS L’ONT-ILS RECUE ?
Qui a lu la lettre au peuple français de Nicolas SARKOZY ? Vous l’avez deviné, moi ! Mais qui d’autre ?
Ne boudons pas notre plaisir. La vision que développe Nicolas SARKOZY me convient tout à fait. Une résurrection… Pas de blasphème, ni de jeu de mot facile. Mais force est de constater que le Nouveau Nicolas Sarkozy est arrivé. Il a du corps, de la saveur. Il respire l’énergie. Il ne reste plus qu’à le faire goûter pour que les français l’apprécient. Et là, je doute un peu que la forme adoptée permette une diffusion large auprès de tous, c’est-à-dire du peuple français.
Alors, voilà un gage de sérieux donné à tous ceux qui ne se contentent pas des slogans et c’est tant mieux. Reste maintenant à transformer l’essai en envoyant au peuple français la traduction plus condensée qui en facilitera sa diffusion. Et c’est possible sans être réducteur. Je crois un petit peu tout de même qu’entre le livre prévu et le format plus court, le choix n’a pas été fait. Je ne pense pas qu’un document d’une telle longueur ait pu être repris dans aucun journal, sauf erreur de ma part. Dommage donc qu’une version plus journalistique n’ait pas été proposée à la presse avec un renvoi au document intégral sur le site internet de la campagne du candidat.
Autre souhait. Comme je l’ai évoqué dans mon commentaire sur le livre de Bill CLINTON, « Remettons-nous au travail », je crois qu’il faudrait muscler le texte par des éléments chiffrés en termes de bilan et de propositions concrètes.
Encore deux semaines pour se livrer à cet exercice à moins qu’il ne figure dans la profession de foi du candidat que nous attendons… Décidément, un dimanche à marquer d’une croix.
En tout cas, les ingrédients sont là. Reste à faire lever la pâte.
Finalement, il est possible de remplir de vin nouveau une outre ancienne, pour peu qu’elle soit encore suffisamment jeune et solide…
Joyeuses Pâques, à tous, croyants et non croyants. C’est le symbole du renouveau qui compte, ou de la renaissance si l’on préfère. Et ça, c’est universel.
Patrick CLEMENT
Boulogne, le 8 avril 2012