LA FRANCE S’AFFRANCHIT DES LOIS NATURELLES DE NOTRE MONDE ET DE NOTRE ESPECE HUMAINE
En légiférant sur l’ouverture du mariage à des couples homosexuels, la France vient rien de moins que de s’affranchir des lois naturelles de notre monde et de notre espèce humaine.
En effet, mettre sur un pied d’égalité un couple constitué d’un homme et d’une femme avec un couple constitué d’un homme et d’un homme ou d’une femme et d’une femme, c’est bien considérer que notre civilisation ne repose plus sur une des lois naturelles les plus fondamentales de notre monde et de notre espèce humaine, à savoir la reproduction humaine, et donc la place légitime faite à l’alliance entre un homme et une femme pour assurer la survie de l’espèce depuis que le monde est monde et que notre espèce humaine est apparue sur terre.
C’est donc par un acte de pure volonté, en s’affranchissant des lois naturelles de notre monde et de notre espèce humaine, c’est-à-dire de la normalité que représentait sur le plan naturel l’union d’un homme et d’une femme, que la France s’engage dans ce chemin aventureux consistant à construire une société humaine qui sera régie désormais par des considérations sociétales et non en respectant la nature telle que celle-ci nous a faits.
Alors, pourquoi pas ! Oui, cela peut être considéré comme un progrès de civilisation mais ainsi que je l’avais souligné dans mes précédents articles sur le sujet, auxquels je vous renvoie, cela veut tout simplement dire que l’homme s’arroge le pouvoir demain de décider ce qui est, et cela en dehors des limites exprimées par l’ordre naturel des choses. C’est effectivement possible encore une fois. Mais est-ce souhaitable ? Peut-être, à condition que l’Homme ait bien conscience d’avancer dans un monde inconnu qu’il va explorer en le façonnant à sa guise. C’est désormais en fonction de son propre jugement et de ses propres choix qu’il bâtira notre civilisation. Tout sera donc envisageable. Tout, si l’Homme le décide. Dans le domaine de l’union entre êtres humains, et toutes ses variantes imaginables demain, mais aussi, il faut bien le comprendre, dans tous les autres domaines de la vie humaine, absolument tous.
Je ne suis pas sûr que les français aient tous bien compris les enjeux que sous-tendait cette évolution législative habillée des beaux habits, artificiels en l’occurrence, de l’égalité, qui n’a clairement aucun sens en la matière si l’on veut bien considérer qu’une relation normale au regard des lois naturelles est bien celle et seulement celle d’un homme et d’une femme et que toute autre type d’union relève de la convenance personnelle mais ne peut appeler un traitement égalitaire, sortant de fait de la normalité. Cela a été dit, un peu, sûrement pas assez, et certainement pas avec assez de force sous l’angle du caractère anormal au sens des lois naturelles d’une telle relation entre un homme et un homme, ou une femme et une femme. Il est vrai que cela demande d’avoir préservé sa lucidité et d’avoir également un peu de courage…
Personnellement, je crois que la marche en avant vers la découverte des mystères de la vie et de notre univers suscitera déjà suffisamment de bouleversements pour que nous ne tentions pas de sauvegarder les fondamentaux qui constituent le socle de notre espèce humaine telle que la nature l’a créée…, et non pas l’Homme lui-même, faut-il le rappeler ? Des avancées sociétales sont possibles sans pour autant jouer à se prendre pour des dieux, libres de décider hors des réalités tracées par un ordre naturel qui s’impose à l’Homme, que l’on inscrive cet ordre naturel dans un référant qui serait Dieu, ou non !
En tout cas, quelle que soit la réponse que chacun souhaite faire face à ce cas de conscience, il n’est tout simplement pas imaginable dans une République qui se veut démocratique d’engager notre société dans une telle évolution de la civilisation sans recourir au consentement direct du peuple français par referendum, ou d’ailleurs de tout autre peuple sur tout autre continent. Cela démontrerait une telle dérive de notre système démocratique que l’on serait en droit de s’interroger sur les sursauts que cela pourrait à terme engendrer de la part de ces peuples bafoués dans leur droit le plus essentiel à dessiner leur avenir.
Que nos gouvernants, et nos représentants élus, veuillent bien prendre en considération cette réflexion pour ne pas ensuite être surpris par les réactions qu’ils susciteront dans le cas contraire, peut-être sans avoir bien pris conscience eux non plus des vrais enjeux soulevés par ce vote.
Le bon sens existe-t-il encore dans notre beau pays et sur notre belle planète ?
J’attends que la réponse me soit apportée et j’espère qu’elle sera positive pour garder espoir en l’avenir.
Patrick CLEMENT
Boulogne, le 17 mai 2013