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ALLIANCE REPUBLICAINE DE PROGRES

EH OH … EH OH… LA GAUCHE… ON RENTRE DU BOULOT… EH OH… EH OH !

26 Avril 2016 , Rédigé par Patrick CLEMENT

Nos 7 nains, et les autres, rentrant du boulot, voilà une belle parodie de la fin du quinquennat de François HOLLANDE que l’on ne comparera pas à Blanche Neige mais à qui on souhaitera par contre un long sommeil réparateur auprès de sa dulcinée dans leur gentilhommière… bien loin du château de l’Elysée !

Comme je l’avais annoncé, mais qui en doutait, c’est le grand réveil de notre Gauche, de ses intellectuels et de ses journalistes … Eh oui, entre la Gauche et la Droite, le cœur a ses raisons que la Raison ne connait point, pour parodier Pascal. Il s’agit presque d’une croyance religieuse tant la réalité donne à montrer les erreurs idéologiques de la Gauche. Mais n’en doutons pas, malgré les mensonges éhontés du candidat HOLLANDE à l’occasion de sa campagne électorale de 2012 – couverts par des médias peu scrupuleux-, et en dépit des critiques parcourant tout le spectre de la Gauche depuis quatre ans, quand il faut aller au boulot, on va au boulot. On leur proposerait bien après ce dur labeur de profiter de quelques années de congés, ou de RTT ou de congés maladie « tolérés », mais ils ont du cœur à l’ouvrage ces bougres. Et s’il faut reconnaître une qualité à la Gauche, c’est sa ténacité et surtout sa capacité à faire campagne en faisant fi de la réalité mais en décochant des flèches empoisonnées portées par toute sorte de slogans rassembleurs / racoleurs.

Nos journalistes avaient beau tenter de crucifier tout candidat à la primaire de la Droite… et du Centre qui ne s’engagerait pas à « travailler » avec des hommes de Gauche en cas de conquête du pouvoir (sous-entendu face à Marine LE PEN, battue donc grâce aux voix de la Gauche – en oubliant que le choix des électeurs est libre et qu’il n’entraîne pas ensuite obligation de s’aligner sur les positions de leurs premières amours du premier tour, des uns et des autres d’ailleurs ce qui serait bien compliqué), la Gauche, elle, entonne le refrain qu’elle connait le mieux : à gauche toute. Ca promet ! Nos francs-tireurs, tels qu’Emmanuel MACRON aventuré en terra incognita du « Ni Droite Ni Gauche » (…Front National rajouterait Marine LEPEN…), vont pouvoir numéroter leurs abattis. Ce qui au demeurant ne m’empêche pas d’avoir une pensée émue pour cet homme en particulier qui tente de sortir la Gauche de l’ornière dans laquelle elle s’est enlisée depuis plusieurs décennies. Mais cela ne se fera pas d’un coup de baguette médiatique, jeune effronté, il faudra aller au charbon pour convaincre les troupes. En tout cas, l’œuvre est louable. Et je me désole de voir notre cher Alain JUPPE prendre parti dans cette querelle intestine en recommandant à notre fier chevalier de Bercy de travailler à 100% pour sa tâche ministérielle. Si un ministre ne doit plus faire de politique, alors là, je crois pouvoir dire que le meilleur d’entre nous s’est totalement « bruxellisé ». Il conçoit sans doute son futur – éventuel - gouvernement avec des ministres énarques, fidèles techniciens / technocrates, pour avoir la paix pendant cinq ans sans doute. Le mieux serait peut-être de suspendre la démocratie pendant la durée du quinquennat…

Bon, en tout cas, les affaires reprennent, les bonnes vieilles affaires pourrions-nous dire. Droite contre Gauche. Gauche contre Droite. Personnellement, je préfère, c’est plus clair. Moi, je suis de Droite et j’ai bien envie que la vraie Droite absente du pouvoir depuis quarante ans redevienne majoritaire. Entendons-nous, je suis de Droite, mais comme l’avait incarnée Charles de Gaulle, c’est-à-dire que notre futur Président s’adressera à tous les français et portera une vision de la France. Aux électeurs de choisir au préalable en fonction du charisme et du programme des candidats. Et quant à la Gauche (en cas de victoire de la Droite), rassurez-vous, un travail parlementaire bien mené lui permettra d’intervenir dans la préparation des lois de la République, pour autant que cela fut fait de manière constructive… Mais, de grâce, de la cohérence dans le gouvernement, pas de méli-mélo !

Pour revenir à l’actualité, au moment où toutes les fées de la planète viennent se pencher sur le berceau du Royaume-Uni qui pourrait rompre ses amarres avec le continent, il faut bien prendre position. Fort de nos liens particuliers d’« anciens combattants » qui nous unissent, les liens du cœur nous commanderaient donc d’espérer conserver le Royaume-Uni au sein de l’Union européenne, que d’aucuns décrivent encore pourtant comme la perfide Albion. Mais, pour le coup, la Raison me pousse au contraire à me demander dans quelle mesure ce Brexit (la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne) ne pourrait pas être enfin annonciateur d’une remise en cause radicale de la construction européenne telle que vécue depuis ces dernières décennies. Il faut casser la baraque, recommande François FILLON en parlant de la France, mais ne faudrait-il pas aussi la casser en pensant à l’Europe. Or, malgré toutes les tentatives d’infléchir la course de ce bolide sans freins, il faut bien reconnaître qu’il est devenu totalement incontrôlable, sauf pour ces maîtres technocrates qui en ont pris possession. Cette Europe, nous la voulons respectueuse de nos souverainetés nationales, et conserver notre liberté de choisir le modèle de société qui nous convient, voire de civilisation. Et cela, indépendamment des diktats imposés à nos peuples, notamment, sur un autre plan, de la part d’une Cour européenne des Droits de l’Homme dont nous pourrions cela dit nous affranchir en principe avec un peu de volonté. Mais la réalité est là. Sans méconnaître ce qu’a pu nous apporter l’Union européenne, elle nous a échappé désormais. A défaut de pouvoir la contrôler, cassons la baraque pour reprendre cette belle idée européenne avec l’aide de nos Nations européennes. Ce Brexit, ce ne serait pas un adieu au Royaume-Uni, ce serait juste un au revoir pour pouvoir rebattre les cartes, avec lui bien entendu à terme.

Quant à l’autre grand sujet qui émerge à l’horizon, le traité transatlantique avec nos alliés américains, je dirais tout simplement que je ne suis pas sûr que d’obscurs représentants européens soient les mieux armés pour batailler avec ceux qui privilégient toujours leurs propres intérêts, ce qui est normal d’ailleurs. Mais l’Europe idéaliste a toujours tendance, car elle ne possède pas l’âme d’une Nation soudée, à se laisser bercer par des illusions, bref à être bien naïve. Alors, nous devons avoir plus de garanties pour que l’élaboration de ce traité se fasse dans de meilleures conditions démocratiques, avec une reprise en main par les Etats directement.

Et pour finir dans ce registre de la naïveté coupable, inutile de dire que le pape François m’a sidéré par cette mise en accusation à peine déguisée de nos pays européens tentant de préserver leur culture, et donc leur civilisation en protégeant leurs frontières des immigrés. Je ne dirais qu’une chose. La politique dissuasive de l’Australie a permis le « zéro mort » pour les immigrés. Le pape, Angela Merkel et consort,… seront reconnus coupables par l’histoire des morts d’immigrés incités à prendre tous les risques et des conséquences qui s’en suivront par la suite. Mais ce sera trop tard.

N’est pas homme d’Etat qui veut…

Patrick CLEMENT

Boulogne, le 26 avril 2016

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