FRANÇAIS, SI VOUS EXISTEZ ENCORE, VOTEZ FRONT NATIONAL DIMANCHE PROCHAIN AU 1er TOUR DES ELECTIONS MUNICIPALES
L’avantage en vieillissant, ce n’est pas que l’on aurait raison de manière proportionnelle au nombre de cheveux blancs qui viennent auréoler votre tête, non, mais c’est que sa propre histoire vous permet d’avoir du recul et donc de porter une analyse plus complète sur les événements vécus.
Voyez-vous, comme je l’ai expliqué dans mon article introductif sur la création de l’ALLIANCE REPUBLICAINE DE PROGRES (www.alliance-republicaine-de-progres.com), mon parcours politique, inspiré par l’action de Charles de Gaulle, s’est traduit par mon adhésion aux thèses défendues à l’époque par le RPR (Rassemblement Pour la République – j’aime bien ce nom encore aujourd’hui car il résume tout mon engagement même si j’ai voulu, avec le terme de Progrès – au sens de recherche de la Vérité –, mieux situer l’action politique qui était la mienne en termes de choix de Civilisation). Ce Rassemblement, à mes yeux, ce devait être effectivement comme l’avait proclamé le Général à l’époque, la représentation des français dans le métro à 18H00. Un Rassemblement de la France en quelque sorte, toute similitude avec le RPF (Rassemblement Pour la France) étant d’ailleurs bien appropriée en l’occurrence.
Alors, j’en ai vu passer des présidents ! Des présidents qui ne croient en rien finalement, Mitterrand, Chirac et maintenant Hollande, et des présidents qui croient en tout au fond, Giscard d’Estaing et, en fait, Sarkozy. J’ai vu aussi des chances gâchées, à droite, un Raymond Barre, et sans doute un Balladur, à gauche, certainement, un Michel Rocard et un Jean- Pierre Chevènement. La réussite sourit-elle aux meilleurs, je vous laisse y réfléchir…
Et j’ai surtout vu, depuis la prise de pouvoir par ces présidents successifs, un renoncement relatif à ce qu’était l’identité de la France et ce que devait être l’identité de la France. Entendons-nous bien, dans un monde qui, du fait de l’évolution technologique, s’inscrit nécessairement dans un cadre mondial, je ne nie pas la tendance longue, ancrée déjà dans l’histoire, d’un rapprochement progressif entre nos peuples. Mais je sais aussi que le poids des Nations, ainsi que des continents, conserve et conservera encore longtemps une emprunte forte avec laquelle il faudra compter pour construire l’avenir de notre monde. Je sais aussi que le temps long, qui verra très certainement une interpénétration entre nos peuples au sein même de chacun de nos pays, n’est pas le temps court de la réalité quotidienne qui veut que pour que des citoyens partagent un même sentiment d’appartenance, il faut des efforts, en premier lieu, de la part des nouveaux venus (!), et, ensuite, pour forger ce creuset que l’on nomme Nation, voire Civilisation, et qui nous rassemble alors tous par-delà les couleurs de peau et de religion, ou toute autre croyance.
Oui, je le sais bien. Et je le sais tellement bien que pour préserver cette chance d’évolution qui respecte en même temps cette capacité à assurer le Progrès d’une Civilisation, c’est-à-dire l’approfondissement de la connaissance des « mécanismes » de la vie, sur terre, et dans l’univers, il nous faut porter haut les couleurs de la Raison et combattre, par le débat au minimum, les idées qui portent en elles un embrigadement des populations afin de leur cacher la Vérité.
Voilà pourquoi, ce que je défendais hier, pour ma part en soutenant le RPR, mais je conçois que l’on ait pu partager ces mêmes convictions en soutenant d’autres partis, ce que je défendais hier est aujourd’hui incarné selon moi par le Front National. Oh, je ne dis pas que je suis d’accord avec tout, et je ne l’étais pas non plus hier (et je ne sacralise personne, ni même Charles de Gaulle dont la « realpolitik » afin de porter la France au sommet des grandes Nations s’est soldée parfois par des décisions politiques cruelles comme pour l’Algérie – même si l’Algérie française était, on le comprend bien aujourd’hui, une impasse, mais c’est vrai que les harkis ont été abandonnés comme jamais, je pense, la France n’a abandonné ses alliés, ses frères), mais aujourd’hui le Front National est le seul parti qui se fixe comme objectif de défendre la France et les français. Et notamment, en luttant contre cette construction européenne qui n’a plus rien de démocratique. Vous savez, les hommes politiques ont des défauts – et ils en ont… - mais la démocratie permet avec les élections de les changer. Par contre, les technocrates de Bruxelles sont indéboulonnables. Et cette forteresse administrative est désormais tellement complexe qu’ils sont les seuls à en maîtriser le fonctionnement et ont pris le pouvoir réel par conséquent sur les hommes politiques qui font semblant de gouverner encore cette hydre.
Je reste convaincu que l’Europe, de l’Atlantique à l’Oural comme disait Charles de Gaulle, car notre histoire européenne s’inscrit dans cet espace, doit passer par la coopération entre les Nations et non par l’inféodation de celles-ci à un pouvoir supra national qui nie en fait leur existence. Et même leur avenir en tant que Nation, comme on le voit par exemple avec la tentative de l’Union européenne de faire émerger des entités territoriales plus petites, comme les régions, ou bien pire, en noyant ses citoyens sous un flot continu d’immigrés pour fabriquer des masses humaines mieux contrôlables sans doute car désunies, a minima...
Alors, je suis le premier à penser que ce n’est pas un conseiller municipal, voire dans le meilleur des cas, un maire, qui pourra engager le changement attendu. Mais je sais, et vous savez bien, que la marée est une succession de vagues qui viennent recouvrir progressivement la plage. Cette vague municipale doit précéder ces autres vagues électorales qui nous attendent dans les prochains mois pour reconquérir notre espace vital de décision et retrouver notre liberté d’action. C’est ça la démocratie. Et j’attends que l’on vienne m’expliquer en quoi les valeurs défendues par le Front National ne seraient pas démocratiques aujourd’hui. Chacun peut être d’accord ou non avec le programme du Front National mais je ne vois pas en quoi ses propositions ne seraient pas conformes à nos valeurs républicaines. Non, je ne vois pas. Bien sûr, les médias trouveront bien le canard boiteux à exhiber pour tenter de prouver le contraire, et c’est d’ailleurs leur obsession dès qu’un article parait ou qu’un reportage est diffusé, mais je vous garantis qu’il serait facile de trouver dans chaque parti les mêmes canards boiteux qui ne représentent pas leur parti.
Je ne veux pas être plus long. Je veux juste que vous compreniez mon choix aujourd’hui.
Le seul moyen d’envoyer un message fort, pour ceux qui partagent le point de vue que je viens d’évoquer, c’est à mon sens de voter Front National.
Patrick CLEMENT
Boulogne, le 20 mars 2014