A CHACUN SON INTERPRETATION...
Chers amis lecteurs – ce qui s’adresse donc à chacune et à chacun d’entre vous – ce propos préliminaire vise à vous avertir du caractère particulier de cet article puisqu’il s’intègre plus dans la partie spirituelle constitutive de ce blog. Pour les plus assidus d’entre vous, il ne vous a pas échappé que certains textes sortent de la sphère politique, en fait surtout au tout début de ce blog, mais pas seulement. Comme je m’en suis déjà expliqué, cela forme néanmoins un tout, en tout cas dans mon esprit. En effet, la vision politique qui est la nôtre prend ses racines dans notre vision de la vie, à savoir la civilisation que nous voulons construire en y incluant la finalité qui doit la porter, bref, le sens de la vie.
J’ai donc décidé de vous entretenir de ce qui constitue pour moi une coïncidence significative, un signe,… A chacun de qualifier ce qui va suivre, de le rattacher à son expérience personnelle, ou de l’évacuer pour conviction intime,… Ecrire un blog, c’est avoir envie de laisser une trace de sa pensée, convaincre ses lecteurs,… ou témoigner tout simplement en laissant chacun libre bien évidemment de l’interprétation qu’il convient de donner à ce qui est rapporté.
Alors, voilà. Je prends le risque d’aggraver mon cas si d’aventure mes écrits étaient examinés à l’aune de considérations plus inquisitoriales qu’intellectuelles. Cela étant dit, pour les détracteurs de Carl Gustav JUNG, les rêves rapportés dans son livre rouge ont alimenté les allégations de ses détracteurs dans le sens d’une preuve d’une forme de démence. Mon témoignage paraîtra au pire naïf pour mes propres détracteurs…
Pour ma part, à mon humble niveau, je souhaite tout simplement vous confier une coïncidence qui peut mériter votre attention ou non. De quoi s’agit-il ? En 2002, ou était-ce en 2003, mais qu’importe, j’ai écrit le texte intitulé « L’équation de la vie » que vous pourrez retrouver au tout début de mon blog pour les plus intrépides. J’ai écrit, enfin, sur le plan matériel car, ainsi que je le laisse entendre dans le corps du texte lui-même mais aussi dans mon opuscule « Les Sens de la Vie », il se trouve que j’ai surtout écrit ce qui me venait à l’esprit. Normal, me direz-vous ! A priori, oui… Peut-être. En fait, je me suis réveillé dans la nuit avec un cerveau en plein bouillonnement. Et je n’ai eu que le temps de reproduire sur une feuille de papier ce qui défilait dans mon cerveau, avec sans doute des imperfections d’ailleurs dans la « reproduction ».
Pour ceux qui suivent ce blog, je n’ai jamais caché mon attraction pour le champ spirituel, si tant est que cela soit une attraction, car c’est plutôt « en moi » depuis mon plus jeune âge. J’ai donc toujours exploré la littérature consacrée à ce thème et développé par moi-même une réflexion plus personnelle, en tout cas fondée sur une réflexion hors des chemins battus livresques. Ce texte, « L’équation de la vie », pouvait donc bien relever de mon cerveau. Oui, c’est possible. Il arrive à chacun de se réveiller la nuit en plein agitation intellectuelle. Mais j’avoue que je me suis tout de même étonné à l’époque de ce qui ressemblait pratiquement à une théorie spirituelle complète, en modèle réduit certes. Oh, bien sûr, je suis prêt à accepter une lecture moins ambitieuse de la part d’intellectuels versés dans ce champ de compétences. Tout cela ne vaut peut-être pas une clopinette. En tout cas, pour moi, c’était un palier important franchi dans l’évolution de ma réflexion sur le sens de la vie.
Bien, et alors ? Alors, et je range encore une fois ce constat dans le sac à coïncidences, j’ai voulu relire ce texte aujourd’hui à la lumière des enseignements que je ne cesse de retirer des ouvrages de Carl Gustav JUNG. Et je suis étonné par la proximité de certaines de ses idées avec celles retranscrites dans « L’équation de la vie » mais aussi dans « Les Sens de la vie ». Cela m’a d’ailleurs permis de constater la solidité du fil rouge qui relie les deux textes. Qu’en déduire ? Simple coïncidence. Influence de Jung d’une manière non déterminée puisque ma lecture des œuvres de Jung remonte… à cet été. Archétype tel que décrit par Jung, c’est-à-dire forme de pensée collective qui réside dans l’inconscient et qui perce dans le conscient à l’occasion d’un rêve notamment. A chacun son interprétation. Je voulais que vous soyez associés à mes interrogations. Et surtout, par pitié, sans y voir une sorte d’orgueil mal placé, ou de délire mental mal soigné…
Je crois important de laisser une trace de ces interrogations. J’ai bien conscience que cela n’est pas de nature à révolutionner notre conception du monde et de la vie. C’est juste une petite pierre dans un édifice encore à construire. Ou peut-être n’est-ce qu’une petite pierre virtuelle de mon imagination. Qu’en sais-je. Le matériau est là, je vous le livre, brut de fonderie…
Patrick CLEMENT
Boulogne, le 22 octobre 2017