TOUTE MA VERITE SUR L’ATTENTAT DE CHARLIE HEBDO
L’attentat de Charlie Hebdo doit être l’occasion de dire la vérité sur les causes qui en sont à l’origine. Acte terroriste qui était prévisible malheureusement, sauf pour les imbéciles heureux.
Alors, pour rendre hommage à ceux qui sont morts hier, je veux ici dénoncer la racine du mal et je dois dire que lorsque, parfois, je me demande si mon blog a une utilité, aujourd’hui, je crois qu’il en a une, essentielle, c’est de pouvoir dire ma vérité. Et même si je prêche dans le désert médiatique, et politique, qu’importe, le sentiment de faire œuvre utile est ma seule motivation et ma seule récompense.
La racine du mal, selon moi, c’est bien sûr l’Islam. Non pas les musulmans qui croient en l’Islam mais l’Islam lui-même. Ne pas confondre une religion ou une idéologie et ceux qui y adhèrent, de bonne foi. Par contre, pour ceux qui sont capables d’identifier la nocivité d’une religion ou d'une idéologie et qui ne le font pas, ce sont peut-être les pires coupables, sûrement même. Alors, ne pas dénoncer la racine du mal revient à laisser prospérer le mal et interdit à ceux qui en sont les lâches complices de venir pleurer sur les conséquences qui en résultent.
La racine du mal, c’est l’Islam qui représente selon moi une religion moyenâgeuse, fondée par un être dépravé, rusé et violent, Mahomet. Le Coran traduit bien cette intolérance qui caractérise cette religion, vis-à-vis des incroyants de manière générale, et dans l’organisation politique qu’elle veut imposer. Et n’oublions jamais que les islamistes se recommandent directement des actes et des paroles de leur prophète.
Que cette religion ait pu se développer en des temps anciens qui ne permettaient pas l’analyse critique et rationnelle, je peux le comprendre. Que des gens puissent devenir musulmans car l’Islam est pour eux la porte qui mène à Dieu, je peux le comprendre. Mais que l’on ait laissé si longtemps se développer l’idée que l’Islam était une religion comme les autres, dénuée de risques, alors que l’on voit bien partout à travers le monde le type de sociétés qu’il produit, bien éloigné des valeurs de notre civilisation, j’ai du mal à le comprendre et je refuse de l’accepter.
Réveillons-nous ! N'ayons pas peur ! La mise en examen critique de l’Islam est la condition sine qua non pour avancer tous ensemble sur la voie de la Raison. Et qu’on ne vienne pas me dire qu’il s’agit de foi et que, par conséquent, il ne nous est pas possible d’intervenir dans ce débat spirituel. Les catholiques, par exemple, opposent le même genre d’arguments. Pourtant, la République a su proposer en son temps un modèle laïque remettant en question la « toute puissance » de l’Eglise, parfois de manière discutable dans la forme certes, mais qui nous a permis de circonscrire les croyances religieuses à la sphère privée de l’individu qui doit être la leur si l’on veut assurer le fameux « vivre ensemble » que chacun semble défendre…
Nous, occidentaux, sommes coupables de n’avoir pas eu le courage d’assumer et de garantir les valeurs qui constituent le ciment de notre civilisation.
En refusant de limiter les flux de l’immigration, nous avons laissé se constituer des communautés de moins en moins solubles dans notre héritage républicain. En refusant d’exiger de ces nouveaux citoyens qu’ils se conforment à nos valeurs, nous avons laissé se développer l’idée que nos valeurs étaient relatives, et ne s’imposaient pas à eux. En refusant, plus précisément pour ce qui est des communautés se rattachant à l’Islam, par culture ou adhésion, de soumettre cette nouvelle religion à l’examen critique qui relève du débat démocratique dans lequel évoluent nos sociétés occidentales, nous avons laissé se répandre l’idée que cette religion était intouchable.
Nous payons aujourd’hui les conséquences de cette accumulation coupable de renoncements.
Je sais bien que ce courage se paiera cher en termes d’actions violentes de la part de ceux qui n’ont pas les moyens intellectuels de débattre de leurs croyances et qui se réfugient dans la violence par conséquent pour tenter de les imposer par la force. Mais nous n’avons pas d’autres choix.
Pourtant, ce combat, nous ne le gagnerons jamais si nous n’acceptons pas d’ouvrir les yeux sur ce qu’est l’Islam. Ce sera exigeant. Ce sera éprouvant pour ceux dont c’est la religion, comme cela l’a été pour les catholiques, ici, en France, lorsque la République a imposé son autorité et lorsque cette religion a été soumise à un examen critique à travers notamment l'exégèse biblique. Mais il n’y a pas d’autres chemins.
Je ne vois pas aujourd’hui, malheureusement, se lever les hommes capables de tenir un tel discours et avoir cette volonté de combattre la racine du mal. Je le déplore et je m’en désole. Alors, avec mes armes, j’essaie de faire entendre ma petite voix. Puisse-t-elle être entendue par des hommes courageux qui ont encore une certaine idée de la France et de l’idéal de notre civilisation chevillés au corps. Sinon, l’avenir sera bien sombre. Après la nuit viendra la lumière de nouveau, me direz-vous. C’est le sens de la vie. Oui, sans doute, mais que de générations sacrifiées entre temps. Ne sommes-nous pas capables d’éviter ce retour à l’obscurantisme ? A vous de répondre.
Patrick CLEMENT
Boulogne, le 8 janvier 2015