L’ANTISEMITISME, POUR QUOI FAIRE ?
Le dérapage de Jean-Marie LE PEN avec le terme « fournée » employé sur son blog à propos de Patrick BRUEL n’en est pas un ! Au même titre que l’empressement des médias à foncer tête baissée pour dénoncer la bête immonde, comme « la petite vérole s’abattant sur le bas clergé » selon la formule consacrée.
Ainsi que je m’en étais déjà expliqué sur mon blog dans un article publié sur Marine LE PEN en date du 24 septembre 2011 (www.alliance-republicaine-de-progres.com), je considère que Jean-Marie LE PEN est aussi responsable que les autres de la formidable dégradation de notre pays, en particulier évidement en matière d’immigration, et du communautarisme notamment musulman qui s’en est suivi, avec son caractère revendicatif et expansionniste. En effet, si Jean-Marie LE PEN a bien incarné pendant de longues années un discours de vérité sur l’état de la situation dans notre pays, il a aussi commis une faute politique impardonnable en rendant infréquentable le FRONT NATIONAL par ses excès verbaux aux yeux des autres mouvements politiques, à droite bien entendu en premier lieu. Rejet qui s’est alimenté tout seul par la lâcheté des dirigeants de la Droite, renforcé par l’inconscience de la Gauche, entrainant les français dans le déni de réalité, alimenté également par des journalistes reniant leur vœu lié à une certaine conscience ou éthique professionnelle... Merci à toute cette génération politique d’avoir ainsi empêché toute prise de conscience avec, je vous l’accorde, l’encouragement d’institutions telles que l’ONU, et l’Union européenne, qui ont submergé nos pays européens, entre autre, de cette idéologie de brassage des peuples sans retenue là où il aurait fallu, a minima, intégrer la dimension progressive dans le temps et dans l’importance des flux migratoires d’une telle évolution. Je crois que c’est la plus belle preuve du danger de mettre au pouvoir des « intellectuels » fonctionnarisés, hors de tout contrôle démocratique.
Jean-Marie LE PEN, par ses excès de langage donc, et bien évidement par ses plaisanteries antisémites, venant il est vrai d’un fond jamais complètement éteint d’antisémitisme parcourant le corps de notre pays, a clairement joué contre l’intérêt de la France. N’est pas DE GAULLE qui veut. Par contre, on ne peut pas lui reprocher d’avoir eu le courage de dénoncer, bien seul, avec le Front National, une réalité cachée par les médias et refusée par les partis politiques pompeusement appelés « de gouvernement ». On ne va pas refaire l’histoire ici bien qu’il serait bon qu’elle soit enfin connue du grand public. Avis aux amateurs.
Donc Jean-Marie LE PEN n’a pas commis un dérapage en employant le terme « fournée », c’est sorti de son subconscient antisémite diraient les psychanalystes, tout comme sa « plaisanterie » sur "Monseigneur EBOLA" pour résoudre le problème de la démographie galopante en Afrique traduit son véritable état d’esprit. Là encore, le diagnostic est pourtant fondé et le problème réel mais, avec une telle formule, il condamne toute réflexion objective pour tenter de proposer des solutions comprises et acceptées par nos petits dirigeants politiques froussards, de droite, et inconscients, de gauche.
Je suis persuadé que la solution passe, pour le seul parti qui ose dire aujourd’hui la vérité face à ce mensonge entretenu par les médias et les pseudo-intellectuels, par une mise à l’écart du patriarche qui n’est pas propriétaire du constat réaliste effectivement porté par lui pendant des décennies. Et s’il fallait changer le nom du FRONT NATIONAL pour permettre aux français d’accepter la vérité sur l’état de notre pays et permettre, le cas échéant, aux peureux de tous poils de retrouver un semblant de courage alors, oui, il faudrait le faire. Même les partis politiques soutenant DE GAULLE ont pris des appellations différentes…
Quant à l’antisémitisme, laissez-moi vous dire le fond de ma pensée de manière un peu triviale mais claire. Les juifs, je m’en fiche. Au même titre que les autres religions. Mettons fin à cette histoire d’antisémitisme qui a parcouru notre pays, mais pas seulement, tout au long des siècles, comme l’a si bien relatée mon ancien professeur d’histoire des idées politiques, François De Fontette, avec sa faconde inimitable. Je veux dire que, pour moi, j’espère pour nous, les juifs sont des citoyens comme les autres dans notre République laïque. Et nous nous devons de l’expliquer aux citoyens de religion musulmane si nécessaire, avec un peu plus de courage d’ailleurs que n’en ont manifestement les dirigeants du CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France) notamment, effrayés qu’ils sont sans doute d’appeler un chat un chat…
L’état de notre pays en termes d’immigration, avec les conséquences que cela entraîne, en France comme dans les autres pays européens, n’est pas lié aux juifs que je sache. Nous sommes donc responsables, nous français, tous autant que nous sommes, et devons remédier à cette dérive car nous en assumerons tous les conséquences qui se profilent déjà largement et dont justement les français, partout dans le pays désormais, prennent conscience.
La patrie est en danger, mes compagnons. Réagissons, en étant convaincants !
Patrick CLEMENT
Boulogne, le 12 juin 2014